Le phénomène du banditisme atteint son apogée sous le silence complice des autorités du pays au mépris de tous les rapports des organismes des droits humains. Après avoir adressé ses prières au Secrétaire Général de l’OEA, le président de facto Jovenel Moïse a fait les mêmes requêtes au secrétaire général de l’ONU. L’objectif agité est le démantèlement des groupes armés qu’il a lui-même protégés depuis ces dernières années
– Après avoir sollicité un »fort appui » technique de l’Organisation des États Américains sur la sécurité en Haïti, le président de facto, Jovenel Moïse s’est entretenu sur ce même dossier avec le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres.
Jovenel Moïse a demandé au numéro 1 de l’ONU, le diplomate grec Antonio Gutteres, un support technique pour renforcer la capacité de la Police Nationale d’Haïti dans la lutte contre le banditisme et assurer une réduction de la pauvreté en Haïti.
»J’ai eu, ce mardi 16 mars, un entretien avec le SG de l’ONU @antonioguterres. J’ai sollicité de l’ONU un appui technique et logistique pour la PNH, afin de combattre le banditisme en Haïti et renforcer le programme de réduction de la pauvreté », a tweeté Jovenel Moïse.
Dans un second tweet, le président de facto a tenté de ressusciter le dialogue national qu’il a lui-même enterré après l’avoir lancé en grandes pompes.