Préoccupations des États-Unis concernant l’infrastructure de sécurité du Kenya avant le déploiement en Haïti
“Kenya is a prime example as their conventional and [Special Operations Force] units are growing in capacity, but their security infrastructure and institutional pillars are vulnerable to corruption, subversion, lawlessness, terrorism and civil war,” notes the proposal by the Pentagon. »
Pentagon seeks to expand special ops authorities for friendly nations (defensenews.com)
Le Département de la Défense des États-Unis a soumis une proposition au Congrès visant à amender la législation permettant aux autorités des opérations spéciales d’équiper et de former des pays alliés dans la lutte contre les menaces externes.
Généralement réservées à la lutte contre le terrorisme, à la sécurité des frontières et aux opérations de lutte contre le narcotrafic, les responsabilités des forces spéciales américaines pourraient s’étendre à des opérations de résistance et de défense interne étrangère, comme le stipule la proposition émise par le Département de la Défense.
Une préoccupation particulière concerne l’infrastructure de sécurité du Kenya, que le département américain a mis en avant comme un cas notable, citant des vulnérabilités dans la lutte contre les activités liées à la guerre.
Selon la proposition émise par le Pentagone, « le Kenya est un exemple flagrant, car
unités conventionnelles et des forces d’opérations spéciales sont en train de renforcer leurs capacités, mais leur infrastructure de sécurité et leurs piliers institutionnels sont vulnérables à la corruption, à la subversion, à l’anarchie, au terrorisme et à la guerre civile ».
Le gouvernement américain s’est engagé à fournir 13 milliards de shillings d’aide pour soutenir le déploiement des forces de police du Kenya en Haïti, dans le but de rétablir la paix dans ce pays déchiré par les conflits.
Bien que la date officielle du déploiement soit fixée au 23 mai 2024, le Pentagone américain n’a pas encore finalisé la construction d’une base pour les agents, ce qui suscite des interrogations quant à la faisabilité du projet.
De même, le Pentagone américain a exprimé des inquiétudes concernant la sécurité des pays scandinaves et baltes, évoquant un risque potentiel d’influence russe.
À travers des efforts de collaboration, le département de la Défense affirme que les autorités des opérations spéciales peuvent contribuer à atténuer les menaces provenant de la Russie.
Le Congrès s’apprête à débattre des propositions législatives du Pentagone dans les semaines à venir.
Le contingent initial d’agents de police devrait compter 200 personnes, avec des déploiements supplémentaires prévus dans les semaines suivantes.
Les efforts de sécurité du Kenya seront renforcés par des agents du Bénin, qui ont également promis leur soutien pour favoriser la paix dans la région troublée.