Le ministre de l’intérieur, Arturo Murillo, a accusé l’ex-président bolivien Evo Morales de sédition et terrorisme.
Au nom du gouvernement par interim dirigé par l’ex sénatrice Jeanine Anez, Arturo Murillo a déposé une plainte vendredi au Parquet de La Paz contre le président déchu, réfugié au Mexique après avoir donné sa démission sous pression de l’armée.
Le ministre avait diffusé devant la presse l’enregistrement d’une conversation téléphonique présentée comme étant celle d’Evo Morales avec un leader du mouvement de protestation.
«Ne laissez aucune denrée alimentaire dans les villes, nous allons tout bloquer et encercler» les villes, dit la voix que le ministre attribue à l’ex-président.
Murillo a cnnfié aux médias avoir demandé la peine maximale pour l’ancien chef d’État ayant exercé trois mandats consécutifs, estimant que cet ordre est un crime contre l’humanité.
Murillo assure que le gouvernement ne va pas en rester là, car il va aussi porter plainte par deavant les instances internationales.