À quand remonte la dernière fois qu’un ambassadeur haïtien (dument ratifié par le Sénat) a réussi à influencer la politique du pays dans lequel il était accrédité ?
Les séquelles de l’esclavage du XVIIIe siecle semblent encore habiter les cerveaux des dirigeants haïtiens, qui ne peuvent diriger le pays sans l’application stricte d’un quelconque ordre des ambassades occidentales accréditées en Haïti, à en croire le syndicaliste Gary Jean Baptiste, qui s’exprimait jeudi matin a l’emission « Booster » de Radio Mega.
M. Jean Baptiste affirme que « personne ne devient DG de la Police Nationale d’Haïti (PNH) sans l’apport des ambassades ».
Le principal porte-parole de SPNH-17, qui s’est toutefois gardé de citer directement les noms des ambassades concernées, a expliqué que c’est le cas de M. Frantz Elbe, qui est toujours en poste malgré ses échecs cuisants depuis son arrivée à la tête de l’institution policière.
« Même pour la nomination d’un directeur départemental, il faut l’aval d’un secteur économique », a admis Gary du SPNH-17, citant le cas de l’ex-homme fort du commissariat de Grande-Anse ayant fait son beurre.
Selon le syndicaliste, le risque est grand de se bercer d’illusions si l’on commence à penser que les forces de la mission non-onusienne englobant les troupes kenynes et autres vont rpouvoir résoudre le problème de la sécurité en Haïti avec ces mêmes têtes à la PNH, où se cachent de nombreux bandits.
Source:Rezonodwes