Il ne saurait y avoir de « conseil des ministres » en Haïti depuis l’après 7 juillet 2021, rappelle le Dr Berg Hyacinthe, brandissant l’article 29 de la Constitution.
Article 29 :
Le Conseil des Ministres est l’organe collégial qui délibère et décide de la politique
Gouvernementale. Le Conseil des Ministres est formé par la réunion du Premier
Ministre et des Ministres sous la présidence du Président de la République.
Le Dr Josué Pierre-Louis, membre de la première heure du régime PHTK-Tèt Kale, voyant ses heures arriver, aurait finalement décidé de quitter le poste (fictif) de secrétaire général du Palais national, sans président depuis le 7 juillet 2021.
« Scoop FM a appris de source sûre que le Secrétaire général de la Présidence, Me Josué Pierre Louis, a présenté sa démission au Conseil des ministres dans une lettre« , a tweeté le journaliste vedette Gary Pierre-Paul Charles.
Il a ajouté que « le Conseil des ministres a été formellement informé le 17 avril » du départ de M. Pierre-Louis, qui avait occupé diverses fonctions sous le régime du PHTK sans résultats significatifs ou probants, comme en témoigne son passage à la tête d’un CEP bancal. Il faut noter que ce Conseil de Gouvernement virtuel, éparpillé ici et là, n’a pas pu tenir une seule réunion au Palais National depuis la fin de l’auto-mandat du Premier ministre de facto empêché, le Dr Ariel Henry.
M. Pierre-Louis, dont le secrétariat de la présidence a bénéficié d’une grande partie du budget national, alors que le pays a sombré dans le chaos le plus total, devrait « dès sa démission » faire l’objet d’une enquête de l’ULCC pour savoir où est passé chaque centime de l’argent des contribuables, suggère Dr Josué Renaud de NEHRO.
Par ailleurs, dans un communiqué signé récemment par les principales entités du Conseil présidentiel de transition (CPT), dont le SDP-Tèt Kale 3 représenté par l’ancien sénateur Sorel Jacinthe, il a été admis que le mandat de M. Henry avait effectivement pris fin le 7 février, laissant le pays dans une période de transition propice à la montée en puissance des groupes criminels terroristes.
cba