Les Bleus reçoivent la Mannschaft en difficulté samedi soir à Lyon. L’occasion est belle de briller à trois mois de l’Euro.
Il aura donc fallu une arrivée dans le Rhône sous le soleil et la douceur printanière pour enfin évoquer la perspective d’une affiche France-Allemagne (samedi 21h, TF1). Certes, les retrouvailles attendues entre les deux nations ne seront qu’amicales dans un Groupama Stadium à guichets fermés – signe que les Bleus font plus recette que l’Olympique Lyonnais -, mais un tel rendez-vous ne manque jamais de saveur.
Pour autant, le classique entre deux historiques du football mondial (deux étoiles pour la France, quatre pour l’Allemagne) a mis du temps à occuper les débats. La faute à une actualité des Bleus dense et variée depuis plus d’une semaine.
Libérer les joueurs
Cela avait commencé jeudi dernier avec une sortie au lance-flammes de Didier Deschamps, qui fête son 150e match (97 victoires, 27 nuls, 25 défaites) à la tête des Bleus samedi soir, envers le directeur technique national Hubert Fournier, coupable d’une sortie médiatique « irrespectueuse et déplacée » sur le sujet des penaltys au sein des sélections