L’Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle à la prudence et à ne pas répéter les erreurs du passé.
La pandémie a fait au moins 3.419.488 morts dans le monde depuis fin décembre 2019.
Après les États-Unis (588.528), les pays comptant le plus grand nombre de morts sont le Brésil (444.094), l’Inde (287.122), le Mexique (220.850), et le Royaume-Uni (127.694).
Ces chiffres, qui reposent sur les bilans quotidiens des autorités nationales de santé, sont globalement sous-évalués.
Dans certaines régions du monde, on constate un ralentissement du nombre des infections, hospitalisations et décès. En Europe, par exemple, le nombre de cas de Covid-19 enregistrés chaque semaine sont passés d’un plateau de 1,7 million à la mi-avril à un peu près de 685.000 nouveaux cas la semaine dernière, soit une diminution de 60% en un mois.
Mais « ces progrès sont fragiles », a insisté mercredi le Directeur du bureau de l’OMS pour l’Europe, le Dr Hans Kluge, lors d’un point de presse virtuel organisé depuis Bruxelles.
« Nous nous sommes déjà retrouvés dans cette situation auparavant. Ne commettons pas les mêmes erreurs qui ont été commises l’année dernière, ont entraîné une résurgence de la Covid-19 et ont vu nos systèmes de santé, nos communautés et nos économies porter à nouveau tout le poids de cette pandémie », a souligné le responsable de l’OMS.
Pour le Dr. Kluge, la dernière vague de Covid-19 en Europe est la meilleure preuve qu’un relâchement en Europe et ailleurs ne peut être toléré.
« Nous avons appris notre leçon à la dure. Nous allons dans la bonne direction mais devons garder un œil vigilant sur un virus qui a coûté la vie à près de 1,2 million de personnes dans cette région. C’est l’équivalent de la population de Bruxelles en Belgique », a-t-il donné pour exemple de comparaison.
Face à une menace persistante et à une nouvelle incertitude, nous devons continuer à faire preuve de prudence et repenser ou éviter les voyages internationaux – Dr Hans Kluge, Directeur du bureau de l’OMS pour l’Europe.
« Nous avons encore du chemin à parcourir avant que les personnes éligibles dans la région reçoivent leurs doses de vaccin », a dit le Dr Kluge, rappelant que ni les tests, ni les vaccins ne peuvent remplacer le respect de mesures telles que la distance physique et le port de masques dans les espaces publics ou les établissements de soins de santé.