Les économistes Kesner Pharel et Thomas Lalime ont sonné l’alerte mardi sur Twitter suite aux dernières données comptabilisées par l’IHSI (Institut Haïtien de Statistique et d’Informatique) sur les taux de croissance du PIB (Produit Intérieur Brut Haïtien).
Ce taux de croissance, en volume, s’est contracté de 1,8% duran l’exercice fiscal 2020-21, a rapporté Kesner Pharel. Le patron du Groupe Croissance a noté au passaage qu’Haïti connait son troisième exercice fiscal consécutif de contraction.
Cette situation arrive »pour la première fois depuis la période de l’embargo (1991-1994), s’est alarmé Pharel.
Commentant les mêmes informations, Thomas Lalime, actuellement en poste à Statistique Canada, a avancé que le PIB réel est passé de 625,6 à 614.3 milliards de gourdes constantes.
»La dépression économique se précise », s’est désolé Lalime, en ajoutant que les trois premiers mois de l’année fiscale 2021-2022 ne sont guère rassurants.
Pour le premier ministre, ministre de la culture et chef d’État de facto, Ariel Henry, tout est rose comme la couleur de la mouvance politique qu’il incarne. Poursuivant sa période festive débutée depuis le 16 décembre dernier, Dr Henry espère déjà une année »de croissance économique retrouvée ».
En bon Tonton Noël, Ariel Henry, qui dirige le pays depuis environ 6 mois, croit dur comme fer dans les miracles et pense assurément que son gouvernement n’a aucun effort à déployer pour vivre les yeux grands ouverts ce rêve, alors que les gangs ont coupé la République en deux territoires distincts et que la majorité des activités économiques sont perturbées.
Les priorités du PM se résument dans l’organisation d’un referendum sur la constitution et des élections à tout prix.
»Haïti ne peut plus attendre qu’elle soit dirigée par des élus », a lâché tout de go Ariel Henry devant les représentants des patrons de médias traditionnels et numériques.
Le 2e Apredye a parlé!