Des leaders de l’opposition politique réunis au sein de la Direction politique de l’opposition (DIRPOD), du Front national pour la démocratie, de l’opération ‘’Tèt ansanm’’, appellent à la participation de tous pour exiger le respect de la Constitution à travers les dispositions 134-2.
La célébration du 34ème anniversaire de la Constitution s’annonce intense, promettent les dirigeants de l’opposition, en conférence de presse, ce mercredi 24 mars au quartier général du parti ‘’Ayiti an aksyon’’, à Delmas 64.
L’ancienne ministre à la Condition féminine et aux droits des femmes, Marjorie Michel invite la population à se mobiliser les 28, 29 et 30 mars prochain pour dénoncer des velléités autoritaires manifestées par Jovenel Moise.
Elle encourage une solidarité agissante envers les proches des policiers tués à Village de Dieu, le 12 mars dernier.
Rosemond Pradel, dirigeant de la Fusion des socio-démocrates également membre de la DIRPOD, considère que la Constitution de 1987 demeure le meilleur outil d’administration sociopolitique, acquis à la suite de grande conquête.
Le représentant de l’Opération ‘’Tèt ansanm’’, Hugues Célestin, n’a pas ménagé ses mots pour dénoncer la communauté internationale à travers le Bureau intégré des Nations-Unies (BINUH) et le Core Group (regroupement des pays amis dont le Brésil, les États-Unis d’Amérique, la France, le Canada).
Le dirigeant politique encourage un soulèvement général de la population pour désapprouver le projet anticonstitutionnel préparé par Jovenel Moise pour accélérer la descente aux enfers d’Haïti.
L’ancien député de la circonscription de Dessalines, Serge Jean-Louis, rappelle le contexte d’élaboration de la Loi mère. Il évoque des constantes et variantes qui caractérisent l’histoire d’Haïti sous l’égide de la Constitution, 34 ans après. Il souligne également des tenants et aboutissants de la situation dramatique vécue par l’homme haïtien.