La diplomate Pamela White, ancienne représentate des États-Unis en Haïti, n’a pas été tendre envers le régime de facto en place en Haïti.
Lors d’une réunion des membres du congrès américain sur la crise haïtienne, Pamela White a adressé des reproches à l’administration Moïse pour avoir mis de côté une »respectable » base de données pour adopter une nouvelle, (baptisée Carte Dermalog par la population).
Pamela White a noté que le gouvernement n’a pu jusque là enregistrer que 2,8 millions de citoyens, et distribuer 1,7 millions de cartes d’identification devant aussi être utilisées pour voter.
Le gouvernement avait pourtant promis d’enregistrer 2 millions de personnes par mois, a rappelé Madame White devant la Commission des affaires étrangères de la Chambre des Représentants.
La diplomate a par ailleurs exprimé des réserves par rapport au référendum constitutionnel de Jovenel Moïse et à l’organisation des élections en 2021 dans le pays.
Pamela White a finalement suggèré à la communauté internationale de prôner une transition en douceur et l’amélioration des conditions de sécurité.