Le sénat haitien, bien avant 2017, n’a ratifié aucun ambassadeur plénipotentiaire d’Haïti à Paris. De Washington à Ottawa en passant par le Vatican pour atteindre Paris, il n’y a que des ambassadeurs et chefs de mission de facto, ne représentant que le régime PHTK.
Le député Gabriel Serville a déclaré que, contrairement aux affirmations de l’Ambassade d’Haïti en France, le groupe d’amitié France-Haïti qu’il « préside n’a pas affiché son soutien au pouvoir en place à Port-au-Prince ».
»Ce que nous soutenons, c’est une sortie de crise rapide qui rassemble l’ensemble des forces vives, y compris celles de l’opposition, de la société civile et de la diaspora haïtienne, en Guyane, dans l’hexagone et de par le monde », a indiqué le représentant de la 1ère circonscription de Guyane.
Serville pense que cela pourra permettre enfin aux Haïtiens de retrouver de la sérénité et d’envisager un avenir garantissant un niveau de vie digne pour tous et le respect de leurs droits fondamentaux.
Pour le député, la France et l’Europe ne doivent pas regarder ailleurs, car, la situation politique, sociale et économique d »Haïti, déjà très dégradée, vient de prendre une tournure qui doit appeler à une réaction de la communauté internationale.
Serville a révélé qu’actuellement à l’Assemblée nationale, une réforme de l’aide internationale de la France est discutée.
»Dans ce cadre, Haïti est prioritaire. Les fonds sont là, ce qu’il manque, c’est l’accompagnement vers la stabilité et le développement », a-t-il ajouté.