L’opération « bra kwaze » amène Moise Jean-Charles à décroiser les bras pour appuyer officiellement les revendications salariales des ouvriers réclamant une hausse de salaires qui serait en-dessus de $5/jour
Port-au-Prince, jeudi 1er juin 2017 ((rezonodwes.com)).-La perpétuation de la crise qui secoue l’industrie des sous-traitance depuis presqu’un mois, suite à l’augmentation des prix des produits dérivés du carburant, ouvre maintenant la voie aux acteurs politiques pour se mêler de la partie.
Désormais, déclare l’ancien-sénateur Moise Jean-Charles, jeudi matin, il revient aux forces politiques d’accompagner les ouvriers et ouvrières des manufactures, car, ajoute-il, le parlement entièrement acquis à la cause du PHTK, ne prendra aucune décision positive en leur faveur.
Le Sénat, avec 25 sénateurs, n’arrivera jamais à une résolution contraignant les patrons des différentes manufactures, à faire passer le salaire des ouvriers à 800 Gdes, a martelé l’ancien candidat à la présidence. Pour cela, avance-t-il, il nous faut une force politique et aujourd’hui Pitit Dessalines donne le ton.
Moise Jean-Charles en a profité pour fustiger le comportement de certains patrons qui ont mis à pied des ouvriers réfractaires. Déjà, selon un patron qui a requis l’anonymat, la grève a causé la fermeture d’une section de production.
Notons que les mouvements de protestations soulevées par des ouvriers du plus grand parc industriel et autres du pays, arrivent à un moment où le coût de la vie a quasiment augmenté occasionnant ainsi une inflation galopante, en perspective. Les manifestations des ouvriers revendiquant leur droit constitutionnel, sont toutefois mal vues par la police qui les réprime sauvagement et n’a pas non plus hésité à faire violence sur une femme enceinte, ont constaté des reporters de différents médias.