Donald Trump a menacé mardi de faire usage de la « force économique » contre le Canada, après avoir affirmé la veille qu’il était dans l’intérêt de cet allié des États-Unis de devenir le « 51e État » américain.
Le Premier ministre démissionnaire Justin Trudeau a fermement réagi aux provocations du président élu Donald Trump, qui a évoqué à plusieurs reprises l’idée de faire du Canada le 51ᵉ État américain. « Jamais le Canada ne fera partie des États-Unis », a-t-il déclaré le 7 janvier, rappelant l’indépendance et la souveraineté de son pays.
Depuis son élection, Trump a multiplié les commentaires moqueurs, appelant Trudeau « gouverneur » du Canada et menaçant d’augmenter les droits de douane sur les produits canadiens à 25 %. En réponse, Mélanie Joly, ministre des Affaires étrangères, a affirmé que le Canada ne cédera jamais aux menaces économiques.
Les ambitions expansionnistes de Trump ne s’arrêtent pas là. Le président élu a également exprimé son intérêt pour le canal de Panama et le Groenland, suscitant des réactions outrées. Le Panama a réitéré la non-négociabilité de sa souveraineté sur le canal, tandis que le Danemark a rappelé que « le Groenland est aux Groenlandais ».
Ces déclarations marquent un début de mandat sous haute tension, alors que les relations avec le Mexique sont déjà fragilisées par les propos de Trump sur l’immigration clandestine.