Sans forcément démériter, le Stade Brestois s’est montré impuissant mardi soir face à un Barça qui lui a été bien supérieur dans à peu près tous les domaines (0-3).
Le match : 3-0
Le Stade Brestois se frottait pour la première fois de son histoire à un grand d’Europe, ses supporters n’ont jamais été aussi nombreux en déplacement, et ils en ont longuement profité dans les rues de Barcelone durant les heures qui ont précédé cette affiche inédite de Ligue des champions mais, sur le terrain, les Ty Zefs ont été rattrapés par leurs limites face à un Barça très costaud. Ils ont concédé mardi soir leur première défaite européenne, ce qui n’entache pas vraiment, il faut le dire, leur magnifique parcours.
ace à ce Barça-là, les Brestois ont passé leur temps à subir. Et même s’ils se sont livrés comme ils l’ont pu dans les duels, ils ont essuyé les vagues catalanes. Privés de la possession (76 %), ils semblaient aussi impuissants face au contre-pressing des hommes de Hansi Flick et donnaient l’impression de ne pas savoir quoi faire du ballon les fois où ils le récupéraient. Surtout, ils n’ont pas réussi à faire durer le suspense ni à faire jouer le chrono en leur faveur : ils ont concédé l’ouverture du score dès la 10e minute à la suite d’une bévue de Marco Bizot, devancé dans les airs par Robert Lewandowski, après une ouverture millimétrée de Pedri dans le dos de la défense bretonne. Le Polonais en a profité pour marquer, sur penalty, un but historique (voir par ailleurs) et a donné le ton de la soirée. Parce que la suite fut encore plus compliquée pour Brest.
Grâce à ses hommes du couloir droit, Raphinha et un Jules Koundé omniprésent, le FC Barcelone a multiplié les situations dangereuses, entre centres tendus et remises bien senties. Fermin Lopez, l’homme qui a eu le plus d’occasions franches à se mettre sous la dent, a souvent été à la retombée. Mais ni sa frappe, trop croisée (23e), ni sa tête piquée sur un service de Casado, repoussée par un pied de Bizot (40e), n’ont permis aux Espagnols de creuser l’écart. Ce n’était qu’une question de temps. Face à des Brestois qui n’ont eu que deux semblants de situations – une reprise hors cadre de Camara (5e) et une frappe en angle fermé de Sima repoussée par Pena (50e) -, le Barça a continué à pilonner la défense française, dans laquelle Chardonnet a été costaud.