Alors que l’insécurité compromet les vols internationaux vers Port-au-Prince et que la diaspora repousse indéfiniment tout projet de retour au pays, le Premier ministre de facto, Dr. Garry Conille, se lance dans une lutte de pouvoir avec le lavalassien Leslie Voltaire d’un CPT inconstitutionnel, chacun aspirant à renforcer son emprise politique.
La compagnie aérienne américaine Spirit Airlines a temporairement suspendu ses vols à destination de Port-au-Prince après qu’un hélicoptère du Service aérien humanitaire des Nations Unies ait essuyé des tirs près de l’aéroport principal de la capitale haïtienne. Cette décision, annoncée vendredi par Spirit Airlines, affecte les vols quotidiens reliant Fort Lauderdale à Port-au-Prince et restera en vigueur jusqu’à dimanche. « La sécurité de nos passagers et membres de l’équipe est prioritaire », a déclaré la compagnie floridienne, soulignant qu’elle suit de près l’évolution de la situation.
Cet incident, qui a poussé l’hélicoptère des Nations Unies à un atterrissage d’urgence, s’inscrit dans un contexte de violence accrue, marquée par une recrudescence des affrontements entre gangs dans la capitale haïtienne. Selon le Programme alimentaire mondial (PAM), l’appareil, transportant trois membres d’équipage et 15 passagers, a heureusement pu se poser sans incident majeur.
Alors que l’insécurité continue de sévir à Port-au-Prince et dans d’autres régions, cette escalade de la violence met en lumière les défis que rencontre la mission appuyée par les Nations Unies, menée par des policiers kenyans pour stabiliser la situation. Des responsables américains et haïtiens ont souligné que cette mission manque de personnel et de financements adéquats pour répondre efficacement aux besoins de sécurité actuels, suscitant des appels pour un renforcement de la présence onusienne, voire un retour des missions de maintien de la paix.
Ce n’est pas la première fois que la violence des gangs perturbe les opérations de transport en Haïti. Plus tôt cette année, des attaques coordonnées de gangs avaient contraint les autorités à fermer l’aéroport international du pays pendant près de trois mois, soulignant l’urgence d’une réponse internationale pour faire face à la crise sécuritaire haïtienne.