La France a éliminé le Portugal (0-0, 5-3 t.a.b), vendredi à Hambourg.
Certains joueurs comme Antoine Griezmann et Olivier Giroud disaient avoir encore la défaite en finale de l’Euro en 2016 en travers de la gorge. Huit ans après la désillusion à domicile, les Bleus ont pris leur revanche contre le Portugal, vendredi 5 juillet à Hambourg (Allemagne), en se qualifiant pour les demi-finales de l’Euro (0-0, 5-3 t.a.b). Dans un match serré, les joueurs de Didier Deschamps se sont procuré moins d’occasions que sur leurs premières rencontres, mais sont parvenus à décrocher leur qualification aux tirs au but, un exercice qui ne leur souriait plus depuis 1998. Ils rejoignent l’Espagne, tombeuse des hôtes allemands, en demi-finales.
Cette fois-ci, le match n’a pas été “chiant”. Certes, le but a tardé à venir, mais c’est plutôt le fait d’une partie serrée durant laquelle les deux équipes ont plutôt bien joué au football, et même davantage les Bleus que les Portugais. Il n’a pas fallu beaucoup de temps pour se rendre compte qu’un but se mériterait, tant les deux équipes ont eu du mal à toucher le ballon dans la surface adverse.
Elles ont chacune alterné leurs temps forts en première période. Et si Rafael Leao a mis Jules Koundé au supplice par sa vitesse, les Portugais n’ont toutefois pas été très dangereux avant la pause. Les Bleus, eux, n’avaient tenté que de loin, par l’intermédiaire de Theo Hernandez (20e) et Eduardo Camavinga (28e). La partie s’est emballée au retour des vestiaires, après qu’un frisson a traversé les supporters français quand Kylian Mbappé a pris le ballon dans la figure en contrant une tête de Vitinha, faisant bouger son masque et son nez fracturé.
Mbappé sorti glace sur le nez
Mais le capitaine des Bleus est resté sur la pelouse pour aider ses coéquipiers alors que les assauts portugais se faisaient de plus en plus dangereux. Mike Maignan, devant Bruno Fernandes (61e) puis par deux fois devant Vitinha et Ronaldo (63e), s’est mué en sauveur pour maintenir les Bleus à flot. En réaction, Randal Kolo Muani a tenté sa chance mais a vu son tir contré par Ruben Dias (66e), une situation qui en a rappelé une autre, malheureuse en 2022. Eduardo Camavinga a lui aussi eu sa chance, mais le milieu de terrain a trop croisé sa tentative qui a frôlé le poteau.