Au cours du mois de janvier, 30 femmes ont été assassinées, selon les données compilées par l’organisation locale Usikimye (« ne pas se taire » en swahili), dont la mission est de mettre fin à la violence fondée sur le sexe, en collaboration avec d’autres groupes féministes et de défense des droits de l’homme. Ces chiffres reflètent un débat national intense sur une série de meurtres qui ont secoué le pays.
Les services de police kenyans ne recensent pas les meurtres par sexe.
Usikimye et ses partenaires ont déclaré avoir vérifié les cas auprès des proches des personnes décédées et publié des informations en ligne, en nommant parfois les femmes et en indiquant comment ils pensent qu’elles ont été assassinées : « poignardées », « battues », « frappées avec un marteau ».
Deux des meurtres de janvier ont attiré l’attention parce que les femmes ont été assassinées dans des logements loués à court terme alors qu’elles étaient supposées avoir des rendez-vous galants. Comme beaucoup d’affaires de janvier, ces deux meurtres ont été marqués par la brutalité.
Les enquêteurs de la police ont révélé des détails macabres sur ces affaires et d’autres, citant des étranglements, des coupures profondes, des décapitations, des démembrements et des poitrines coupées.
According to Stephen Muite, a cultural and gender researcher at Nairobi’s Kenyatta University, murders sometimes go unreported when the suspected murderer is the victim’s spouse.
Africa Data Hub examined available records for women who were murdered in Kenya between 2016 and 2023 and found that in two-thirds of cases, the perpetrator was a partner they currently or previously were intimate with; husbands were the main culprits, followed by boyfriends.
« In Kenya, you find that marriage is an institution that is private. You will find that [a woman] can be killed by her husband, and a clan wants to solve this issue at a family level, » Muite says, rather than pursuing legal action. That may mean approaching a religious or community leader for their advice on how to resolve the matter, which may include requiring the perpetrator to compensate the victim’s family.
« Cette législation doit fournir des définitions explicites de la violence contre les femmes et du fémicide, garantir l’inclusion des crimes de violence contre les femmes et de fémicide dans le code pénal kenyan et imposer des peines sévères aux auteurs de ces crimes », peut-on lire dans la déclaration.
Le président kenyan William Ruto n’a pas encore répondu à cette pétition ni commenté ces meurtres, même si ses collègues politiciens, dont Esther Passaris, la représentante des femmes du comté de Nairobi au Parlement, l’ont exhorté à s’exprimer sur la question. NPR a contacté le porte-parole du président, qui n’a pas répondu à temps pour la publication.
Murders of women in Kenya lead to public outcry for a law on femicide : Goats and Soda : NPR