
L’appel de l’Eglise catholique haïtienne à Ariel Henry pour qu’il ferme la vanne du sang et tire les conséquences de ses actes reste sans effet.
Jeudi, la police du commissariat des Cayes a entamé des représailles dans les quartiers connus pour être anti-Ariel. Un jeune homme de 21 ans a reçu une balle dans la tête, laissant sa mère en détresse. D’autres soulignent l’excès de zèle du commissaire du gouvernement des Cayes à l’égard des personnes non armées trouvées derrière les barricades « ki se avni yo », comme l’avait suggéré André Michel.
Les policiers, assistés d’un grand nombre de civils armés pour « dégager les voies de circulation », ont déclaré, selon un habitant contacté par le journal, que « toute manifestation contre Ariel Henry est interdite ».
Ainsi, Haïti vit une nouvelle forme de dictature instaurée par un pouvoir illégal, illégitime et inconstitutionnel, dont la police est le bras armé pour faciliter la répression, dénoncent les leaders qui réclament le départ de l’apprenti-dictateur Ariel Henry, à la tête du gouvernement le plus corrompu de la Caraïbe, selon le dernier rapport de Transparency International