Le commissaire du gouvernement près le Tribunal de première Instance de Port-au-Prince, Me Edler Guillaume évoque des raisons humanitaires pour procéder à la libération de l’ancienne directrice générale adjointe de l’Office national d’assurance vieillesse (ONA), Stéphanie Mondestin
Après avoir été auditionnée par le chef de la poursuite de la juridiction de Port-au-Prince, Stéphanie Mondestin a été libérée par le commissaire près le Tribunal de première Instance, Me Edler Guillaume. L’ex-directrice générale adjointe de l’ONA, interpellée le 23 novembre dernier par la Police à l’Aéroport Toussaint Louverture, soupçonnée de fuir la justice, a été interdite de laisser le pays.
Le chef du Parquet de Port-au-Prince, Me Edler Guillaume qui rencontrait la presse, ce lundi, après l’audition, évoque des raisons humanitaires pour décider de la libération de l’accusée. En outre, il a annoncé avoir retenu le passeport de la concernée pour des suites légales.
À propos de la situation de l’ancien député Alfredo Antoine Junior et celle de l’ex-directeur général de l’ONA, Marc Jemley Jean-Baptiste épinglés dans le rapport de l’ULCC, le commissaire annonce que des décisions que de droit ont été adoptées contre les citoyens convoqués ayant bondé l’invitation du Parquet. Incessamment, la société sera informée des prochaines actions à adopter par le Parquet.
Le dossier de Stéphanie Mondestin a été transféré au cabinet d’instruction et un juge sera nommé pour conduire l’instruction, informe le responsable du Parquet de Port-au-Prince. Citée pour des accusations de « prise illégale d’intérêt » dans un rapport de l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC) sur le fonctionnement de l’ONA, Stéphanie Mondestin est invitée à rester à la disposition de la justice.
Hervé Noel