Pour une troisième journée consécutive, la population Petit-goâvienne a foulé le macadam pour forcer le premier ministre Ariel Henry de démissionner à la tête du pays où les conditions de vie des haïtiens deviennent de plus en précaires.
La cité Soulouquoise , le quartier Vialet et ses environs sont en mode lock depuis lundi et les protestataires ne chôment pas.
La bataille pour déraciner le régime PHTK et ses alliés continuera jusqu’à la libération totale de ces »malhonnêtes » qui sont toujours au timon des affaires, ont scandé les manifestants qui dressent des barricades un peu partout à travers la ville pour exprimer leur colère.
Il faut souligner, hier soir, que la manifestation s’est terminée en queue de poisson quand la police a forcé les manifestants à débloquer la route nationale numéro 2 afin de faciliter le passage des autobus “Dieu qui décide“ qui se dirigeaient vers le sud du pays.
Cette opération policière a soulevé la colère des protestataires. Encore plus énervés, ils ont mis le feu à des pneus un peu partout à travers la ville. De leur coté, les forces de l’ordre ont fait usage d’un gaz lacrymogène nocif pour disperser la foule.
Chaudières et réchauds en main, cette population qui sombre de plus en plus dans la misère est déterminée à débarrasser le pays de ces dirigeants »insouciants et méchants ».
« Petit -goave va rester fermée juste qu’à la satisfaction de nos desiderata et nous invitons les autres coins du pays à suivre nos signaux », a déclaré un citoyen .
La ville de Grand-Goave, par ailleurs, a aussi fait entendre sa voix. Une foule de manifestants ont envahi les rues de la ville, ce mercredi, pour la même cause.
Delmondo Charlemagne