Michèle Obas : “Moun ki konn ap di barikad se avni nou, se moun sa yo ki anpeche nou al nan manifestasyon”
–“C’est une attaque politique dont Arnel Bélizaire a été victime mercredi soir”, a affirmé Michèle Obas, témoin occulaire de la fusillade mettant en danger la vie de l’ex-parlementaire, toujours dans un état très critique.
Mme Obas, dans un entretien exclusif accordé à Zenith FM, a révélé avoir échappé miraculeusement à la mort. Mais, par crainte pour sa vie et celle de sa famille immédiate, elle a déclaré qu’elle ne pourra pas révéler les noms des agresseurs.
Toutefois, elle a laissé entendre que les militants d’hier qui claironnaient que “les barricades constituaient notre avenir, sont les mêmes aujourd’hui qui nous empêchent de manifester contre l’insécurité ».
Répondant à la question du journaliste de Zenith FM sur l’empressement du Commisaire du Gouvernement demandant à la DCPJ de diligenter une enquête, Obas est revenue sur les differentes enquêtes “qui se poursuivent”.
Elle a cité les cas de Gregory St-Hillaire et de Monferrier Dorval, comme exemples concrets prouvant le dysfonctionnement du systême judiciaire en Haiti sous les trois versions du régime Tet Kale.
“Ce qui est arrivé mercredi au député Arnel, vient ajouter de l’huile sur notre volonté de changement, de faire chambarder le systême et cela augmente notre détermination à poursuivre la lutte”, a-t-elle ajouté, tout en appellant les haïtiens à manifester le 8 avril prochain “pi red”.
“Notre combat, ce n’était pas pour avoir aujourd’hui un ministère”, a-t-elle lancé pour fustiger, sans le nommer, le SDP d’André Michel, de Marjorie Michel et de Nenel Cassis.
Un regroupement de l’opposition passé dans le camp de Michel Martelly pour légitimer les démarches visant à réaliser des elections frauduleuses et faciliter la pérennisation du régime Tet Kale.