« Jovenel Moise, c’est déjà le passé. Il doit partir et il partira », a souligné un avocat de CADHO
« Nous avons lancé ce mot d’ordre de grève non pas pour vous nuire, mais à la recherche d’une solution en commun capable de garantir notre sécurité dans les rues« , a lancé lundi le collectif des syndicalistes haitiens faisant le bilan de la première journée de grève.
Cette première journée de grève qui fut un succès général, selon les panélistes, devrait être poursuivie mardi avec la même conviction de promouvoir le changement en Haïti. « La gréve n’est pas pour exiger le départ de Jovenel Moise, car il doit partir de lui-même au terme de son mandat, le 7 février 2021« , a souligné un des syndicalistes, Dominique Saint-Eloi, qui intervenait à la conférence de presse de lundi après-midi.
Par ailleurs, lundi après-midi, l’apprenti-dictateur Jovenel Moise a pris le chemin des réseaux sociaux pour tenter d’orienter l’opinion publique sur des sujets n’étant pour l’instant d’aucun intérêt national, ont réagi des internautes, constatant que celui-ci cherche à reléguer au second rang la fatidique date du 7 février 2021.
Jovenel Moise, dan son intervention du lundi, a fait avoir qu’il est toujours à l’écoute du peuple, cependant, il est accusé de n’avoir jamais cherché à rapporter les décrets contestés, tels celui du Code pénal et le fameux texte constituant ANI, un corps illégal et paramilitaire.