Vraiment intéressant, le thème Gangs armés et Vodou de l’article de l’anthropologue Marie Florence Jean -Pierre sur l’un des médias en ligne. En le voyant, j’étais immédiatement préoccupée par son approche. J’ai consacré plus de 15 minutes de mon temps pour lire l’article au moins en 3 reprises.
Après lecture, j’ai apprecié son analyse parce qu’elle essaie de toucher un problème pertinent du pays. Cependant, suivant les aspects laissés dans l’ombre, j’ai decidé d’apporter une contribution à son analyse. Cette contribution concerne les comparaisons historiques offertes qui n’ont pas été très fines, les responsalités entre les acteurs religieux et étatiques qui n’ont pas pris une dimension de partage acceptable dans l’insécurité du pays.
En analysant le thème et les étapes de l’argumentation, il est à noter que l’implication du thème n’est pas suffisamment traitée dans le texte. Ce n’est pas un « gap », ça dépend plutôt de la façon dont l’approche est perçue il parait.
D’abord, Jean-Pierre a parlé d’une géolocalisation des gangs et des esclaves. Je me refère ici au paragraphe à propos de la « Ressemblance. » Ici, l’auteure rentre dans un anachronisme historique puisque les faits relatés à propos de cette géolocalisation ne sont pas saisis sur le même angle de signification.
Les esclaves durant la colonie fuyaient les conditions dégradantes et odieuses pour se réfugier dans les montagnes en vue de retrouver une liberté longtemps désirée. C’était le phénomène du marronnage.
Contrairement à Jean-Pierre, nous nous rappelons que le marronnage des esclaves ne constituait pas une démarche vers la criminalité, mais plutôt une recherche d’une meilleure condition de vie. Alors que les gangs choisissent de s’installer dans les quartiers défavorisés pour être à l’abri de toute surveillance et de se livrer à toute sorte d’actes malhonnêtes.
Egalement les gangs s’ installent dans ces zones parce que non seulement ces périphéries sont impénétrables par les forces armées légales, mais aussi ils sont sous couvert d’une partie de la population qui leur serve d’antenne pour les prévenir de toute éventuelle tentative de démantèlement.