Le président Jovenel Moïse, au cours d’un Live Facebook, a affirmé lundi avoir écouté attentivement le discours du président Joe Biden.
« Je me suis rendu compte que l’appel à l’unité que je fais, ce n’est pas moi seulement qui réclame l’unité parmi nous. Cette nouvelle administration aux Etats-Unis a fait le même appel à l’unité tel que nous le faisons », a déclaré le chef de l’État haïtien. « La division qui existe parmi nous est mauvaise. Nous devons lancer le même appel à l’unité en Haïti ».
Selon Moïse, certaines personnes savaient qu’il voulait effectuer des réformes dans le pays et ont institué la violence pour le contrecarrer.
« En Haïti, nous accueillons l’arrivée du nouveau président américain Joe Biden, avec beaucoup de joie. Les deux états doivent collaborer pour le bien des deux peuples. D’ailleurs, ce sont deux peuples qui ont une tradition depuis longtemps. Donc, les rapports sont excellents et sont basés sur le respect mutuel. Nous continuerons à travailler ensemble ».
Plus loin, le Président dont le mandat constitutionnel arrive à terme dans quelques jours demande l’aide de la nouvelle administration américaine pour organiser des élections dans une Haïti minée par les gangs et la corruption.
« Il nous faut le support des Etats-Unis pour cette année électorale » affirme Moïse, sans inviter le grand voisin dans sa tentative de jeter à la poubelle la constitution de 1987, tout en gommant les luttes menées par la société haïtienne pour instaurer la démocratie dans le pays.
« Avec la nouvelle constitution la diaspora sera intégrée et il n’y aura plus d’exclusion. Les gens de la diaspora seront intégrés totalement et pourront même être candidats après avoir vécu quelques temps en Haïti », affirme Jovenel Moise qui a passé quatre années à courtiser la diaspora et à l’abreuver de promesses jamais tenues.