Le ministre Gonzague Edner Day ne va pas par quatre chemins pour qualifier les leaders de l’opposition. Il les traite des vakabon et de terroristes et affirme que le président Jovenel Moïse aurait pu tous les tuer s’il le voulait.
»Se pou yo mache sou 13 pou yo pa pile 14 yo », a tonné le fils du préfet macoute Edner Day, toujours nostalgique de la dictature qu’a servie son père durant 29 ans.
»Je suis né dans une famille duvaliériste, je suis le fils de Edner Day. Mon père fait partie des duvaliéristes des premières heures. J’ai publié une photo sur les réseaux sociaux où l’on voit mon père debout derrière François Duvalier », avait avoué l’ancien délégué départemental de l’Ouest, Michel Martelly lors d’une interview avec un magazine haïtien.
A quelques jours de la fin de son mandat constitutionnel, Jovenel Moïse, pris de panique, a fait appel au chaperon du petit-fils du tigre (Nicolas Duvalier) pour occuper provisoirement le poste de ministre de l’Intérieur afin de faire échec au mouvement démocratique réclamant l’application de l’article 134-2 de la constitution.
»Personne ne peut rééditer le 7 février 1986 », a d’ailleurs lâché avec force le petit Day devenu grand diseur, voulant être plus farouche que les compagnons de son père, sbires du
Pour Louis Gonzague Edner Day, cette date (7 février 1986) n’aurait pas dû voir le jour et la dictature qui a fait disparaitre des milliers d’Haitiens, hommes, femmes et enfants, aurait dû perdurer indéfiniment.
A charge pour lui d’effacer du calendrier la date fatidique du 7 février 2021 marquant la fin constitutionnelle du mandat du Président Jovenel Moïse et faire capoter comme le 29 novembre 1987 et le 30 septembre 1991, la longue marche des Haïtiens vers la démocratie et le bien-être.
Une date qui fait rager et enrager l’apprenti-dictateur, tout en faisant sortir les loups assoiffés de sang de leur tanière.