Léon Charles revient à la tête de la PNH après avoir supervisé avec les USA et l’ONU, selon Wikileaks, l’intégration de paramilitaires dans la PNH en 2004. Le choix de Léon Charles par l’administration Moïse/Jouthe n’est pas innocent . Il répond à une volonté du pouvoir » Têt Kale » de continuer à éloigner l’institution policière de sa vraie mission qui est de protéger et servir le peuple haitien
Pour informer ses centaines de milliers de « followers » du changement qu’a effectué l’apprenti-dictateur Jovenel Moïse , à la veille de mobilisation de l’opposition annoncée pour le 18 novembre, à la tête de la PNH (Police Nationale d’Haiti), Jacqueline Charles, du journal floridien Miami Herald, a twetté ce lundi 16 novembre 2020 ce qui suit :« Haïti a remplacé le chef de sa police nationale, Normil Rameau après 14 mois par Léon Charles. Il a occupé le poste pendant le gouvernement intérimaire soutenu par les États-Unis en 2004 et a été remplacé au milieu de frustrations par les États-Unis et l’ONU en raison de son échec à discipliner les flics corrompus de connivence avec les ravisseurs ».
Le choix de Léon Charles par l’administration Moïse/Jouthe n’est pas innocent . Il répond à une volonté du pouvoir » Têt Kale » de continuer à éloigner l’institution policière de sa vraie mission qui est de protéger et servir le peuple haitien.
Le journal Haiti-Liberté , dans un article publié en 2011, a présenté les révélations faites par Wikileaks relativement au rôle joué par Léon Charles , après le coup d’Etat de 2004, alors Directeur Général de la PNH, dans l’intégration de paramilitaires putschistes dans la Police Nationale d’Haïti.
Tout au long de 2004 et 2005, les autorités non élues de facto d’Haïti, aux côtés de fonctionnaires étrangers, ont intégré au moins 400 paramilitaires de l’ancienne Armée dans la force de police du pays, selon ce que révèlent des câbles secrets de l’ambassade américaine.
Pendant un an et demi après le renversement du gouvernement élu d’Haïti, le 29 février 2004, l’ONU, l’OEA et des responsables américains, en conjonction avec les autorités haïtiennes de l’après-coup, ont passé au crible la nouvelle force de la police du pays – agent par agent – et ont intégré des paramilitaires dans le but de renforcer à la fois le corps policier et en fournissant une «carrière» alternative aux paramilitaires.