La République d’Haïti avec Jovenel Moise pour président et Joseph Jouthe, pour Premier-ministre de facto, a été désignée « le pays le plus malheureux du continent américain » pour la troisième fois consécutive, et le 142ème au monde, entre la Zambie et le Lesotho, selon un très officiel rapport de l’ONU publié le vendredi 20 mars.
Pour ce qui est du texte de «World Happiness Report» lui-même, il vient d’exposer une nouvelle fois en détail à la face du monde ses vues sur la mauvaise gouvernance d’Haiti gangrené par la corruption et l’impunité. Une situation qui s’est davantage aggravée sous le régime PHTK-Tèt Kale 2, avec le président Jovenel Moise à qui, par la force des choses, il lui incombe la lourde tache de faire sortir le pays de la menaçante crise d’épidémie de coronavirus.
Le rapport 2020 se base sur des données recueillies en 2018 et en 2019, et ne prend ainsi pas en compte les mesures exceptionnelles mises en place par plusieurs pays afin d’endiguer la pandémie de nouveau coronavirus.
Le monde entier nous regarde, même quand nous continuons toujours de faire semblant que des « amis » ou alliés nous donnent le feu vert à une libre application de nos actes de corruption, par la singularité des actes de dévouement pour faire sortir ce pays du sous-développement réel. Ce classement de l’ONU qui ne prend pas en compte le début de l’épidémie de coronavirus, qui frappe à nos portes, a relégué Haïti au rang des pays où les citoyens sont parmi les plus malheureux au monde.
En Amérique latine et dans les Caraïbes, la République Dominicaine 68ème qui devance le Venezuela 99è et sa voisine d’Haïti 142è, est toutefois classée bien loin derrière les Etats-Unis 18è, le Canada 11è mais un peu plus proche de la Jamaïque 60è, la Bolivie 65è et le Paraguay 67è selon le classement 2020 du « World Happiness Report », dont la publication coïncide avec la journée mondiale du bonheur, établie par l’ONU et célébrée le 20 mars de chaque année.
Haïti a rejoint les rangs du Soudan, du Botswana, la Tanzanie dans le carré des Quinze avec l’Afghanistan en queue de la liste, un pays en proie à la guerre.
La méthodologie utilisée consiste à demander à un échantillon de personnes venant de 156 pays différents de répondre à une série de questions sur la perception de leur qualité de vie sur une échelle de 0 à 10. Sont prises en compte des mesures telles que le PIB, les aides sociales, la liberté individuelle ou encore le niveau de corruption.
Aux dix premières places occupées par la Finlande 1ère, le Danemark, 2e, et la Suisse, 3e, l’on retrouve également la Nouvelle-Zélande, 8e et l’Autriche, 9e. La France, 24e en 2019, pointe désormais à la 23e place.