Réponse de la Digicel : Le juge ne peut pas attester de la véracité des témoignages de Pierre Espérance et Emmanuella Douyon faits à l’audience du 10 décembre 2019 au congrès américain
Le » VAR » dont il s’agit ici, n’est pas l’assistance vidéo à l’arbitrage , ce dispositif vidéo qui permet à des arbitres assistants vidéo (en anglais Video Assistant Referees ou VAR) d’intervenir dans certaines situations d’arbitrage. Ni ce département français de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. C’est plutôt un mélange savoureux de ces deux VARs. En effet le peuple haïtien dans sa malice et son humour, en dépit des crimes horribles dont il est la victime quotidienne a trouvé la force et le courage pour désigner par VAR cette zone de la capitale haïtienne (Martissant /Bicentenaire) qui réunit le paradoxe d’être caractérisée à la fois par une » insécurité planifiée » et une » incertitude contrôlée » et qui plonge tout citoyen qui prend la chance de s’y rendre dans une aventure vers l’inconnu.
Le palais de justice de Port-au-Prince, lieu de réception des plaintes des citoyens de la capitale, est situé justement dans la zone et un huissier de ce tribunal, M. Bob Dolciné, le 31 décembre 2019 a été abattu par des individus armés, devant la barrière même de ce Palais de justice , où l’on y retrouve également la Cour d’appel, le parquet ainsi que le tribunal de première instance.
Au cas ou la justice américaine déciderait d’accueillir favorablement la requête de Western Union, Unitransfer, CamTransfer, Digicel, Unibank ou rejeterait la demande de notification judiciaire faite le 15 Janvier 2020 par la partie accusatrice, les plaignants auront le choix entre faire connaissance avec le « VAR » haïtien ou abandonner tout simplement les poursuites/plaintes contre Michel Joseph Martelly, Jocelerme Privert, Jovenel Moïse et les six entreprises haïtiennes ou fournissant des services en Haiti( Natcom, Digicel, Western Union, Unibank, Unitransfer, CamTransfer) .
Pour l’instant ,c’est la Digicel, au nom de Western Union, Unibank, Unitransfer, Camtransfer( Moving defendants) et en son nom propre, qui repond à cette demande de notification adressée au juge LaShann DeArcy Hall en vue de lui demander de prendre en compte les temoignages faits par Pierre Espérance et Emmanuella Douyon au Congrès des États-Unis le 10 décembre 2019.
Samedi 1er février 2020 ((rezonodwes.com))– Par lettre en date du 30 janvier 2020, adressée au juge LaShann DeArcy Hall, l’avocat de la Digicel, aux noms de tous les accusés qui ont répondu à l’assignation des plaignants(Moving Defendants en Anglais) a demandé au tribunal du District Est de New York de rejeter la requête des plaignants faite par lettre en date du 15 janvier 2020 pour solliciter la prise en compte des témoignages de Pierre Espérance et Emmanuella Douyon faits au Congrès des États-Unis d’Amérique le 10 décembre 2019.
La Digicel estime que le juge ne peut pas attester de la véracité des témoignages faits à l’audience du 10 décembre 2019
Dans ladite lettre l’avocat de la Digicel, M. James H.R. Windels estime » qu’ Il n’y a aucune raison pour que la Cour prenne note de ce témoignage non pertinent.
En vertu de la loi de ce circuit, écrit-il dans cette correspondance, bien que la Cour puisse prendre connaissance judiciaire du fait de ce témoignage, elle ne peut pas prendre connaissance judiciaire de la véracité des déclarations qui y figurent.