Quand ces « partis politiques », le plus souvent sans une structure de base réelle, ne composent pas avec un Exécutif quelconque pour mettre les potentiels électeurs dans l’embarras du choix, en fragmentant davantage l’électorat, ils polluent l’atmosphère politique et retardent toute idée d’approche et de consensus pour bâtir une société viable, juste et développée.
Longtemps annoncé dans la presse, le parti Nouvelle Orientation Unifiée pour Libérer Hayti a été présenté au grand public, mercredi dernier. Le Dr. Louis Gérald Gilles, un dissident de Fanmi Lavalas, le parti NOULHA entend révolutionner les pratiques politiques, aux dires de ses dirigeants
’Les 13 membres formant le directoire du parti s’alignaient tous sur le même objectif’’, a martelé un jeune officiant comme maître de cérémonie dans une salle débordée de militants. Le changement des conditions de vie des plus défavorisés, moderniser les pratiques politiques en Haïti, moraliser la vie politique, révolutionner le monde politique haïtien entre autres figurent parmi les objectifs visés par les chefs de file de cette nouvelle famille politique, rappelle l’officiant.
‘’NOULHA s’engage à travailler en vue de favoriser l’implication des femmes dans la vie politique. La jeunesse également sera sensibilisée en vue de s’investir dans le combat pour transformer la réalité sociopolitique haïtienne. Les couches les plus démunies seront prises en compte dans nos plaidoyers visant à réparer l’injustice sociale. C’est la lutte pour la révolution douce’’, a lancé Renand Amstrong Charlot, coordonnateur de NOULHA
Conjoncture, Opposition face au pouvoir en place
‘’La vision de NOULHA rendue publique dans un document s’articule autour de plusieurs points. Créer une Hayti forte, prospère, inclusive où il doit faire bon de vivre, en harmonie avec nous-même. Une Hayti éloignée plus que possible de cette polarisation à outrance de ce système d’apartheid générateur de haine, de corruption et de calamités sans fin’’, ont rêvé les dirigeants qui furent autrefois des décideurs.
La situation socio-économique précaire du pays résultant d’une gouvernance catastrophique léguée par le PHTK est dénoncée par le secrétaire général de NOULHA. L’ancien membre de l’organisation ‘’Fanmi Lavalas’’ annonce que son nouveau parti compte passer à l’opposition.
Noulha garde un œil ouvert sur Jovenel Moise, indexé dans le Rapport Petro Caribe