L’ ex-secrétaire d’Etat à la Santé du régime Tèt Kalé 1, Dr. Carl Murat Cantave, qui semble être « dépassé par les événements« , selon le sénateur Antonio Cherami, a adopté toute une série de dispositions pour accueillir le Premier-ministre de facto Jean Michel Lapin et son cabinet ministériel, jeudi au Bicentenaire néanmoins tout en oubliant que selon la Constitution, toute séance au Sénat de la République est ouverte à tout public en général, sauf les huis-clos
« Pèp Ayisyen, rété tèt frèt (gardez votre sérénité) » a lancé le sénateur Antonio Cherami interdisant toujours à Jean Roudy Aly, l’homme du dossier des 7 mercenaires, de fouler jeudi l’enceinte du Sénat de la République.
Il a déclaré que « nous avons le plein contrôle de la situation » indiquant que « le président du Sénat qui n’a dirigé cette semaine aucune conférence des présidents, a pris à lui seul toutes les décisions dont certaines ne cadrent pas avec les règlements internes du Sénat« .
Rezo Nòdwès qui a une copie d’une lettre circulaire adressée par le Bureau du Sénat aux fonctionnaires, employés et contractuels de cette institution publique, a appris que l’élu de l’Artibonite, Carl Murat Cantave, a adopté de nouvelles « dispositions« , pour la journée du jeudi 30 mai 2019, date à laquelle Jean-Michel Lapin et ses 17 autres ministres dont 8 fortement critiqués par l’opinion en général, sont invités à venir au sénat pour l’énoncé de sa politique générale de gouvernement.
« Nous ne pouvons plus continuer sur cette même lancée » a martelé le sénateur-chanteur don Kato qui a réaffirmé « son engagement à mener un combat politique pour le respect de la Constitution haïtienne et des règlements internes du sénat de la République« .
Notons que le président du Sénat, dans un tweet publié vers 08:14 mercredi matin, puis effacé pour être republié une heure plus tard, aurait compté sur le vote de la majorité présidentielle pour faire échec aux demandes réitérées du « Groupe des Quatre » exigeant la non-participation au cabinet-Lapin de tout ministre renvoyé avec Céant par les députés en mars dernier.
Le sénateur Cantave, sans équivoque, a eu à déclarer en deux occasions sur son compte Twitter que « La constitution donne droit au PM de choisir ses ministres en consultation avec le Président » ajoutant sans faire référence aux conférences obligatoires des présidents des commissions que « la constitution donne droit au Président du Sénat de convoquer l’Assemblée des sénateurs pour venir débattre et voter ou pas l’énoncé de Politique générale du PM« .